de ***** le Sam 14 Mar 2009 01:00
Cela faisait 3 ans qu'Emily Loizeau n'avait pas posé sa plume, 3 ans pour changer de décor, ouvrir une nouvelle porte pour nous inviter cette fois dans son « Pays Sauvage ».
Sur scène c'est un peu un comme un départ en radeau. Tout est là pour nous entraîner au large, les instruments y sont simples, beaux, chaleureux, la lumière tamisée nous offre une ambiance boisée et cosy comme un invitation au départ. On entend les grincements du bois, les noeuds des cordes qui se resserrent et sa voix comme un éclat de graphite qui vient se poser là finit de nous convaincre de monter à bord.
Le voyage peut commencer et c'est accompagné de ses musiciens qu'elle nous entraîne sur les eaux parfois tumultueuses des ses textes.
Entre les rythmes de batterie de Tatiana Mladenovitch et la douceur du violoncelle animé par Olivier Koundouno, nous sommes emportés dans une douceur brute qui ne nous quittera plus jusqu'au dernier morceau.
La palette des émotions qui nous escortent sera tout aussi large que l'amplitude de ses mélodies et de ses écrits. L'humour saura s'y faire une belle place entre le banjo de François Puyalto qui sait nous titiller les oreilles au bon moment, et cette étrange histoire d'une princesse et d'un crapaud. Si la princesse était toute trouvée, pour le crapaud c'est Mathis Haug (du groupe Mathis and the mathematiks) qui s'y colle, tout aussi à l'aise dans ce rôle qu'à la guitare.
De bout en bout on se sent comme dans un virée entre amis, on se fait raconter des histoires et on se laisse emporter avec un plaisir non dissimulé dans cette aventure. Des images plein la tête, une chaleur propagée grâce aux talents et à leur complicité sur scène nous donnerons l'impression de nous être retrouver un peu ailleurs...
Une fois le voyage terminé, au moment de quitter le radeau, on se surprend déjà à guetter le prochain départ'
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